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peinture à l'eau dans le resto de l'abstrakto

il y avait des peinture des dessins et des collages sur les murs
O PETIT RESTO DE L'ABSTRAKTO

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N'en vl'a un gastos de derrière les fagots qui ravigotte dans la culotte!

La crémière est pas bégueule et les assiettes fort sympatiques.

On aurait pu penser que ça vire un tantinnet au "bobo-land" mais que nenni , et puis comme dit l'autre qui s'y connait et à qui faut pas la faire : "on" est un con!

Surtout le midi parceque le soir c'est un peu fermé (sauf si tu réserves pour une dizaine).

Alors si tu veux y aller boire une chopine de malbec pour arroser ton graillon c'est derriere les fagots certes, mais surtout derriere les nouvelles galeries rue du faisant

( pour lequel on ne t'y prendra pas!)... Bonap'

AVRIL 2013

RÊVE DE TROIN

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Je sais pas si ça te fait pareil quand tu allumes la boite à images sur le meubles en bois exotique des forêts décimées, mais moi ça me donne envie de m'en mettre plein derrière la cravate histoire de combler le vide intersidéral qui empli alors mon hypocondre.

Ces derniers temps mouvementés m'ont conduit à souvent appuyer sur le maudit bouton emplissant le salon d'une floppée d'enfants moribonds.

A chaque fois l'écran déverse sur le canapé une kyrielle d'ouvriers vomis par des usines agonisantes, des hordes de politiciens viennent corrompre le tapis et de gras patrons la moquette, tandis que s'écrasent contre les carreaux de la cuisine , de gros avions ventrus et des autobus bondés et sanguinolents.

Les révolutions sont enveloppées dans de sombres étoffes, les missiles s'érigent sur les frontières tels de phaliques champignons qui m'en rapelle de tristement célèbres! 

La nef des fous où je gagne ma pitance ne désempli pas des improductifs et autres parias pas pareil qu'il faut isoler, compter, évaluer, recadrer, anecthésier, socialiser et plein d'autres verbes en "er".

Alors quand y'a plus de place pour la dernière goutte dans le vase qui déborde de coupes pleines de bol à raz, je m'en vais au village de Troin!  là où on parle aux nuages et où le vent vous caresse.

Je m'en vais m'y alléger le cœur à grand coups de pinceaux et m'enivrer de peinture là où les uniformes n'habillent que les épouvantails sur lesquels nichent les oiseaux, enfin là où l'on peut embrasser un enfant sans aller en prison, où le verbe aimer se conjugue au présent là où la certitude est bannie, où l'on cultive le doute et lâche sue la maîtrise ... Là où l'on s'emploie à perdre le contrôle pour mieux se rencontrer...

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